10 novembre 2021

sur le chemin du bronze

Principalement consacrée à la vente d'objets d'art ou de produits de l'artisanat d'origines plus ou moins lointaine, avec une prédominance pour le continent africain, notamment l'Afrique de l'Ouest, la Galerie MARIENZA, ouverte en juillet 2019 par Mariane TEINTURIER – THIOR, propose de quoi largement satisfaire les amateurs d'exotisme de qualité.
Parmi tout ce qu'elle expose, Marienza présente diverses collections de petits bronzes réalisés selon une technique ancestrale par des artisans africains : la technique dite « de la cire perdue ».
Personne n'est actuellement capable de dire avec précision à quelle époque est apparue la réalisation d'objets en bronze en Afrique. Selon toute vraisemblance, elle se situe entre le deuxième et le premier millénaire avant JC, soit plus de 3000 ans. L'origine de ces techniques reste également incertaine et des hypothèses de découverte fortuite, de transmission de savoir en provenance du Soudan ou d'Egypte, sont probables. Le bronze (également nommé airain dans l'antiquité) a été mis au point pour faciliter le travail du cuivre par alliage avec divers métaux non ferreux (étain, zinc, …) afin de réaliser outils, armes, objets décoratifs et usuels, vaisselle.
De nos jours, les bronziers africains (on peut aussi les nommer artistes bronziers) maîtrisent à la perfection cette technique et produisent, avec des moyens proches de ceux de leurs ancêtres, des figurines de bronze qui peuvent se révéler d'une rare beauté, chaque objet étant différent de l'autre car l'original, réalisé en cire et enveloppé dans un moule d'excrément d'animaux et d'argile, sera fondu (perdu) au moment de couler le métal en fusion.
Si vous faite l'acquisition de l'un de ces bronzes, vous devenez propriétaire d'une oeuvre unique qui prendra de la valeur au fil du temps et vous aurez contribué à faire vivre la famille de l'artisan qui l'a fabriqué de ses mains et de ses assistants.

 

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