Principalement consacrée à la vente
d'objets d'art ou de produits de l'artisanat d'origines plus ou moins
lointaine, avec une prédominance pour le continent africain,
notamment l'Afrique de l'Ouest, la Galerie MARIENZA, ouverte en
juillet 2019 par Mariane TEINTURIER – THIOR, propose de quoi
largement satisfaire les amateurs d'exotisme de qualité.
Parmi
tout ce qu'elle expose, Marienza présente diverses collections de
petits bronzes réalisés selon une technique ancestrale par des
artisans africains : la technique dite « de la cire
perdue ».
Personne n'est actuellement capable de dire avec
précision à quelle époque est apparue la réalisation d'objets en
bronze en Afrique. Selon toute vraisemblance, elle se situe entre le
deuxième et le premier millénaire avant JC, soit plus de 3000 ans.
L'origine de ces techniques reste également incertaine et des
hypothèses de découverte fortuite, de transmission de savoir en
provenance du Soudan ou d'Egypte, sont probables. Le bronze
(également nommé airain dans l'antiquité) a été mis au point
pour faciliter le travail du cuivre par alliage avec divers métaux
non ferreux (étain, zinc, …) afin de réaliser outils, armes,
objets décoratifs et usuels, vaisselle.
De nos jours, les
bronziers africains (on peut aussi les nommer artistes bronziers)
maîtrisent à la perfection cette technique et produisent, avec des
moyens proches de ceux de leurs ancêtres, des figurines de bronze
qui peuvent se révéler d'une rare beauté, chaque objet étant
différent de l'autre car l'original, réalisé en cire et enveloppé
dans un moule d'excrément d'animaux et d'argile, sera fondu (perdu)
au moment de couler le métal en fusion.
Si vous faite
l'acquisition de l'un de ces bronzes, vous devenez propriétaire
d'une oeuvre unique qui prendra de la valeur au fil du temps et vous
aurez contribué à faire vivre la famille de l'artisan qui l'a
fabriqué de ses mains et de ses assistants.
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